Dans la pratique, il reste très semblable au précédent. Il y a toujours un examen hors circulation « le plateau », les 12 fiches et un examen en  circulation. Ceux qui ont obtenu leur dernier permis, il y a plus de 5 ans ont toujours le droit de repasser le code de la route!. Pour faire simple,  vous pourrez conduire des motos d’une puissance maximal de 48ch (35 KW). (Sachant qu’il n’est pas possible de brider un Z800 ou Street triple en 48ch. Une Er6 ou autre moto après 2012 peut être bridé en moto A2 (avant 2012 non), un T-Max est en A2 34 kW). Ensuite vous devrez passer une formation de 7 heures pour accéder au permis A (jusqu’à 106 ch), sans examen à repasser. Seconde nouveauté: possibilité de passer le permis sur un Maxi-Scooter en A2 (type maxi scooter X-Max 400 ou autre Scooter). Le jour où vous décidez de passer à la moto débridée, une régularisation est possible. (examen plateau sur un deux roues à boite mécanique). Vous devez obligatoirement présenter un équipement de motard adéquat et homologué pour la pratique de la moto (CE) pour être examiné. Tel que casque à la bonne taille, gants de moto (CE), une veste de moto avec protection, un pantalon type jean ou cuir, des chaussures montantes type botte cuir ou Timberland (pas de chaussures basses ). En cas d’oubli d’un de ces équipements, vous ne serez pas examiné.

Les parcours de l’examen hors circulation

Le déroulement de l’épreuve hors circulation : Pour être admis à l’épreuve hors circulation il faut avoir obtenu lors des tests de maniabilité et à l’interrogation orale : 5 A ; Ou 4 A et 1 B ; Ou 3 A et 2 B; ou 2 A et 3B; ou 1 A et 4B; En clair, il faut obtenir un A sur les parcours et pas de C. L’épreuve hors circulation s’effectue selon la chronologie suivante : 1. Vérification de l’identité et de l’équipement du candidat. 2. Tirage au sort des parcours de maniabilité pareil pour tous les candidats. 3. Exécution des parcours d’examens. Interrogation orale (si réussite des parcours). 5. Résultat (ceci dit, si un des parcours n’est pas réussi au bout des deux essais, l’examen s’arrête avant.) Les déplacements de la moto prévus dans les tests de maîtrise de la moto à allure réduite et à allure plus élevée sont tirés au sort, sur présentation par l’expert d’un ensemble de fiches, par le premier candidat convoqué de chaque demi-journée. Les parcours d’examens tirés au sort sont conservés par demi-journée pour tous les candidats.

Parcours sans l’aide du moteur (La poussette)

sans-l-aide-moteur-1   sans-l-aide-moteur-2

La mise en place de la moto au point de départ est effectuée par l’accompagnateur. La reconnaissance des parcours s’effectue sur une fiche (plus de reconnaissance à pied avec l’inspecteur).

Les explications ci-dessous sont fournies aux candidats :

  • La position de la motocyclette de départ au point 1;
  • Le candidat doit, après avoir débéquillé, pousser la moto en marche avant de (1) vers (6). Lorsque la motocyclette a entièrement franchi la porte (6), il doit reculer de (6) vers (1) selon le parcours défini par la fiche d’examen ;
  • Il doit la béquiller en (1) (béquille centrale ou latérale) ;
  • Il doit déplacer sa moto en marchant à côté lors du parcours ;
  • Il est admis, si la marche arrière ne peut être réalisée en une seule manœuvre, d’effectuer une marche avant et une seule, en direction de la porte  précédente.
  • Pour cet exercice, n’est pas considérée comme une incapacité, l’impossibilité pour le candidat de relever la moto suite à la chute de celle-ci.

Vérifications techniques:

Ce contrôle consiste à vérifier que :  le candidat connaît l’emplacement et sait utiliser les différentes commandes de sa moto ;  le candidat connaît la signification des témoins au tableau de bord ;  le candidat sait reconnaître certains éléments techniques et en contrôler leur bon fonctionnement. L’inspecteur interroge le candidat en choisissant au hasard une vérification de chacun des thèmes suivant: Liste des vérifications  les commandes ;  les éléments techniques ;  l’éclairage et les accessoires de sécurité. Dans le val de marne, le candidat doit s’équiper de son casque (à son initiative) et indiquer à l’expert que la taille est correcte. Sinon B d’office.

Définition des erreurs lors du parcours :

  • Exercice non réalisé :  Impossibilité de réaliser l’exercice.
  • Chute de la machine : Moto couchée, un point d’appui au sol, (autre que les pneumatiques).
  • Cône déplacé par la moto : Quelque soit la partie de la moto qui a provoqué la chute ou le déplacement du cône. Le déplacement ou la chute du cône par le conducteur n’est pas pris en compte. L’expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre le cône à sa place.
  • Erreur de parcours : Ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.

Vérifications

  • Point de contrôle inexact ou non réalisé.
  • Point de contrôle hors sujet : Ce qui n’est pas conforme au sujet prévu (point de contrôle autre sujet, par exemple).
  • Exercice correctement réalisé : notation A
  • Une ou plusieurs erreurs : notation B
  • Exercice non réalisé : notation B
  • Casque manifestement trop grand : notation B

Parcours à allure réduite

parcour-lent1   parcour-lent2

Le départ de l’exercice se fait la roue arrière au niveau du point (1).

Conditions de réalisation de l’exercice :

  • La position de la motocyclette se situe au point 1 ;
  • Le candidat doit effectuer sans passager le parcours sens (1-5) ;
  • Lorsque l’épreuve est passée sur un véhicule équipé d’un changement de vitesse manuel, il doit effectuer le parcours de (2) en (3) en roulant au pas, de façon à démontrer sa capacité à actionner l’embrayage en combinaison avec les freins. Dans le Val de marne ce passage est chronométré, le temps minimum est de 20 secondes.
  • Le candidat doit marquer l’arrêt en (4) (pied[s]) au sol, moto immobilisée), la moto pouvant chevaucher la ligne d’arrêt, avant de repartir ;
  • Il doit s’arrêter la roue avant approximativement au niveau de la ligne C6 (point 5) pour faire monter le passager ;
  • Il doit effectuer avec le passager, le parcours défini par la fiche d’examen, sens (5-6) ;
  • L’exercice se termine au franchissement de la porte (6) ;
  • Le candidat doit obligatoirement effectuer le parcours retenu, aucune erreur n’étant admise ;
  • Il dispose de deux essais si nécessaire ;
  • Toute marche arrière est interdite ;
  • La chute entraîne l’échec immédiat et l’interruption de l’examen. (C’est à dire qu’il  n’y a pas de second essai)

« L’expert doit s’assurer de la parfaite compréhension des explications données. »

Définition des erreurs lors du parcours à allure lente

  • Chute de la machine : moto couchée, un point d’appui au sol (autre que les pneumatiques).
  • Cône déplacé ou renversé : C’est un cône qui doit être remis en place. Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur.
  • Piquet déplacé ou renversé : C’est un piquet qui doit être remis en place. Un piquet touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur. Le déplacement ou le renversement d’un piquet par son embase n’est pas considéré comme une erreur.
  • Pied au sol : C’est un pied qui touche le sol. Plusieurs pieds au sol au même moment (même cause) ne comptent que pour une erreur. Un pied qui n’est plus sur le repose-pied et qui ne touche pas le sol n’est pas considéré comme une erreur.
  • Cône ou piquet déplacé ou renversé et pose d’un ou plusieurs pieds au sol de façon simultanée : lorsque à l’occasion du franchissement d’une porte un cône ou un piquet sont renversés obligeant le candidat ou le passager à mettre un ou plusieurs pieds au sol, il ne sera compté qu’une erreur. Les deux effets n’ayant qu’une seule et même cause.
  • Mauvaise utilisation de l’embrayage, de l’accélérateur et si nécessaire des freins sur le parcours.
  • Calage du moteur : le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.
  • Erreur de parcours : Ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
  • Obstacle ou porte non franchi : Correspond à l’impossibilité technique de négocier l’obstacle ou la porte. Une seule roue passant en dehors d’une porte est considérée comme un obstacle non franchi.
  • Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du terrain matérialisées sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque les lignes sont peintes dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n’y a pas sortie de terrain si l’on roule sur la ligne sans la franchir.
  • Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l’arrêt obligatoire prévu par la fiche en [4]) : le motocycle est à l’arrêt, le candidat a un ou les pieds au sol.

Notation:

  • Exercice correctement réalisé : notation A
  • Une erreur : notation B
  • Deux erreurs : notation C

Cas particuliers :

  •  Erreur de parcours : notation C
  •  Obstacle ou porte non franchi : notation C
  • Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l’arrêt obligatoire prévue par la fiche en [4]) : notation C,  L’arrêt en équilibre n’est pas considéré comme une erreur.
  • Sortie de terrain : notation C
  • Exercice non réalisé : notation C
  • Chute de la moto : notation C et interruption de l’examen

 Parcours à allure normale freinage « urgence »

freinage-urgence-2   freinage-urgence-1

Les explications concernant les exercices de freinage et d’évitement sont fournies simultanément. Chaque candidat réalise successivement les épreuves de freinage et d’évitement à allure plus élevée, sauf en cas d’échec, de chute ou d’abandon. Installation des exercices : seuls les cônes figurant sur les fiches d’examen (pièce no 3 supports d’examen) doivent être installés sur la piste lors des exercices. La mise en place de la moto au point de départ est effectuée par l’accompagnateur.

Conditions de réalisation de l’exercice :

  • Il doit démarrer de l’extrémité de la piste, monter les trois premiers rapports de vitesse au minimum à l’aller avant la ligne C6 (*) ;
  • Il doit, après avoir fait un demi-tour, effectuer le retour en ligne droite, monter les trois premiers rapports de vitesse au minimum (*) et avoir atteint la vitesse minimale de 45 /50 km/h au point (1) ;
  • Il doit au passage en (1) effectuer un freinage d’urgence et immobiliser sa moto : avant la ligne C5 si la piste est sèche (aplomb de la roue avant) ; avant la ligne C4 si la piste est humide (aplomb de la roue avant) ;
  • Il doit obligatoirement effectuer le parcours fixé par la fiche d’examen ;
  • Il dispose de deux essais, si nécessaire ;
  • Un essai est terminé véhicule arrêté ;
  • La chute entraîne l’échec immédiat et l’interruption de l’examen.

Définition des erreurs lors du parcours à allure normale freinage « urgence »

  • Chute de la machine : moto couchée, un point d’appui au sol, (autre que les pneumatiques).
  • Cône déplacé ou renversé : c’est un cône qui doit être remis en place. Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur.
  • Troisième rapport de vitesse non engagé à l’aller avant la ligne C6 (*)
  • Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant le freinage (*)
  • Erreur de parcours : ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
  • Non-respect de la vitesse minimale : vitesse de référence (45 /50 km/h) non atteinte au point de contrôle.
  • Distance d’arrêt trop longue : arrêt, avec contact au sol de la bande de roulement de la roue avant au-delà de la ligne C4 ou C5 en fonction des circonstances (piste sèche ou humide).
  • Arrêt complet avant le freinage : le motocycle est à l’arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
  • Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n’y a pas sortie de terrain si l’on roule sur la ligne sans la franchir.
  • Calage du moteur : le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.
  • Freinage avant la ligne C6
  • Pieds au sol au demi-tour (B)

Notation:

  • Exercice correctement réalisé : notation A
  • Une erreur : notation B
  • Deux erreurs ou plus : notation C

Cas particuliers :

  • Sortie au demi-tour: notation C
  • Erreur de parcours : notation C
  • Arrêt complet avant le freinage : notation C
  • Non-respect de la vitesse minimale : notation C
  • Distance d’arrêt trop longue : notation C
  • Exercice non réalisé : notation C
  • Chute de la moto : notation C et interruption de l’examen

Parcours à allure plus élevée évitement

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Installation des exercices : seuls les cônes figurant sur les fiches d’examen doivent être installés sur la piste lors de ces exercices. La mise en place de la moto au point de départ est effectuée par le candidat. Les conditions de réalisation de l’exercice :

  • Il doit démarrer de l’extrémité de la piste, avoir monté les trois premiers rapports de vitesse à l’aller avant la ligne C6 (*) ;
  • Il doit au point (1) avoir atteint la vitesse minimum de 35 /40 km/h ;
  • Il doit, après avoir fait un demi-tour, effectuer le retour en ligne droite et avoir atteint la vitesse minimum de 45 /50 km/h au point (2) ;
  • Il doit au passage en (2) effectuer un évitement en troisième vitesse minimum (*) et aller immobiliser sa moto en zone (3) ;
  • Il doit obligatoirement effectuer le parcours fixé par la fiche d’examen ;
  • Il dispose de deux essais, si nécessaire ;
  • Un essai est terminé véhicule arrêté en zone (3) ;
  • La chute entraîne l’échec immédiat et l’interruption de l’examen.

 

Définition des erreurs lors du parcours à allure normale évitement

 

  • Chute de la machine : moto couchée, un point d’appui au sol (autre que les pneumatiques).
  • Cône déplacé ou renversé : C’est un cône qui doit être remis en place. Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n’est pas considéré comme une erreur.
  • Troisième rapport de vitesse non engagé à l’aller avant la ligne C6 (*)
  • Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant l’entrée de l’évitement (*)
  • Erreur de parcours : ce qui n’est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
  • Non-respect de la vitesse minimale : vitesse de référence (45 /50 km/h) non atteinte au point de contrôle (1) ; vitesse de référence (45 /50 km/h) non atteinte au point de contrôle (2).
  • Arrêt hors zone (3) : l’arrêt est considéré hors zone (3) dès qu’un point de contact au sol de la motocyclette se trouve hors des limites définies par les fiches d’examen .
  • Arrêt complet avant la zone (3) : la motocyclette est à l’arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
  •  Renversement d’un ou plusieurs cônes de la tête d’évitement : quel que soit la partie de la moto ou du conducteur ayant provoqué la chute du cône.
  • Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n’y a pas sortie de terrain si l’on roule sur la ligne sans la franchir
  • Calage du moteur: le calage du moteur n’est pas évalué en tant que tel.
  • Pieds au sol au demi-tour (B)
  • Freinage avant le ligne C6.

Notation :

  • Exercice correctement réalisé : notation A
  • Une erreur : notation B
  • Deux erreurs ou plus : notation C

Cas particuliers :

  • Sortie de terrain : notation C
  • Erreur de parcours : notation C
  • Arrêt complet avant la zone (3) : notation C
  • Arrêt hors zone (3) : notation C
  • Non-respect de la vitesse minimale : notation C
  • Renversement d’un ou plusieurs cônes de la tête d’évitement : notation C
  • Exercice non réalisé : notation C
  • Chute de la moto : notation C et interruption de l’examen

L’évaluation oral

L’interrogation oral est pratiquée à l’issue des tests de maîtrise sur le plateau. L’interrogation orale a une durée de trois à quatre minutes. La fiche tirée au sort par le candidat lui sert de support. Pour ne pas être ajourné, il est nécessaire de restitué au moins les 3 / 4 du contenu sous peine d’avoir la notation C. Les 12 fiches d’évaluation oral.

Épreuve en circulation.

Dés réussite de l’examen plateau, l’épreuve en circulation se déroule sur un autre examen sur des itinéraires variés en suivant les indications de l’inspecteur depuis notre  véhicule suiveur.   L’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire des catégories A1,A2 a pour objet de contrôler les connaissances, les aptitudes et le comportement des candidats, nécessaires pour circuler en toute sécurité. Cette épreuve consiste à évaluer:

  • Le respect des dispositions du code de la route ;
  • Sa connaissance du véhicule et sa capacité à déceler les éventuels défauts techniques les plus importants ;
  • Sa maîtrise des commandes et de la manipulation du véhicule pour ne pas créer de situations dangereuses ;
  • Sa capacité à assurer sa propre sécurité et celle des autres usagers sur tout type de route, à percevoir et à anticiper les dangers engendrés par la circulation et à agir de façon appropriée ;
  • Son degré d’autonomie dans la réalisation d’un trajet ;
  • Sa capacité à adopter un comportement courtois et prévenant envers les autres usagers, en particulier les plus vulnérables.

Cette évaluation est réalisée par l’expert dans les conditions définies ci-après. Le temps consacré au candidat, qui est de 30 minutes, comprend :

  • L’accueil du candidat et la vérification de son identité ;
  • La présentation de l’équipement par le candidat et son installation sur la motocyclette ;
  • La présentation de l’épreuve par l’expert, en précisant aux candidats qu’ils devront conduire en toute sécurité et avec les précautions requises, tel que réaliser un parcours empruntant des voies à caractère urbain, routier et/ou autoroutier ; quitter un stationnement et s’insérer dans le flot de circulation ; suivre un itinéraire ou se rendre vers une destination préalablement établie, en se guidant de manière autonome, appliquer les règles du code de la route ; adopter une allure adaptée dans les limites autorisées par la réglementation ; faire preuve de courtoisie envers les autres usagers, notamment les plus vulnérables.
  • Suivant les circonstances, ralentir, s’arrêter ou repartir sur indication de l’expert ;
  • La réalisation d’un test de la vue à chaque examen, avant le départ en circulation ou à l’occasion d’un arrêt (en sont dispensés les candidats qui ont satisfait à une visite médicale préalable en vue de l’obtention du permis de conduire). Si le test n’est pas concluant, l’expert en signale le résultat au préfet ;
  • Une phase de conduite effective d’une durée minimale de 25 minutes, dont environ cinq minutes de conduite autonome ;
  • L’établissement du bilan de compétences par l’inspecteur.

Le candidat doit notamment effectuer:

  • Quitter un emplacement de stationnement (s’arrêter et repartir) ;
  • Emprunter des routes droites, négocier des virages ; changer de direction, franchir des intersections, utiliser des voies d’accélération et de décélération ;
  • Réaliser un parcours empruntant des voies à caractère urbain, routier et/ou autoroutier ;
  • Dépasser et croiser des véhicules ;
  • Prendre les précautions nécessaires avant de descendre du véhicule.

Cette liste indique ce que devrait contenir l’examen, dans  la pratique tout ceci est à l’initiative de l’inspecteur.

L’évaluation

Elle repose sur l’analyse et le bilan des compétences du candidat. (L’expert rempli le bilan de l’examen en notant les différentes performances)

  •  « Savoir s’équiper et s’installer ».Si le candidat présente son équipement et s’installe correctement sur la motocyclette, la notation 2 est attribuée. Si le candidat ne réalise que partiellement ces opérations, la notation 1 est attribuée. Si le candidat oublie un ou plusieurs éléments importants, la notation 0 est attribuée.
  • Savoir se positionner sur le véhicule en circulation, connaître et utiliser les commandes
  • Prendre l’information
  • Adapter son allure aux circonstances
  • Appliquer la réglementation
  • Communiquer avec les autres usagers
  • Partager la chaussée
  • Maintenir des espaces de sécurité

Pour chacune de ces compétences, l’expert attribue une notation comprise entre 0 et 3 en s’appuyant sur les définitions ci-après : Niveau 0 : au moins une composante de la compétence n’est pas acquise et le candidat est incapable de la restituer. Pour autant, la sécurité n’a pas dépendu des  tiers ; Niveau 1 : la compétence est en cours d’acquisition mais mal maîtrisée. Elle a été mise en œuvre pendant l’examen de manière incomplète ; Niveau 2 : la compétence est acquise. Elle a été mise en œuvre pendant l’examen a des niveaux de qualité variable ; Niveau 3 : la compétence est correctement et régulièrement restituée. Le candidat a su la mettre en œuvre à chaque fois que cela était utile. Le niveau 3 ne correspond pas nécessairement à une prestation parfaite et l’évaluation doit tenir compte tant du contexte de réalisation des actions de conduite que de l’expérience limitée du candidat. Erreur éliminatoire : toute action, non-action ou tout comportement dangereux du candidat le plaçant, lui ou les autres usagers, dans une situation où la sécurité dépendrait essentiellement des réactions des tiers constitue une erreur éliminatoire. Sans préjudice de cette définition, l’erreur éliminatoire est également constituée si le candidat commet l’une des infractions suivantes : Circulation à gauche sur chaussée à double sens (art. R. 412-9) ; Franchissement d’une ligne continue (art. R. 412-19) ; Circulation sur bande d’arrêt d’urgence (art. R. 412-8) ou les voies réservées (art. R. 412-7) ; Non-respect d’un signal prescrivant l’arrêt (art. R. 412-30, R. 415-6) ; Circulation en sens interdit (art. R. 412-28). L’erreur éliminatoire entraîne obligatoirement l’échec à l’examen, qu’elle ait ou non nécessité une intervention de l’expert. En cas d’incapacité manifeste du candidat à assurer la sécurité, l’expert peut décider de ne pas mener l’examen à son terme. Cette incapacité entraîne l’échec à l’examen.